Reconstruction osseuse pré-implantaire

Le plus souvent aujourd’hui, Dr Hattab vous proposera un comblement avec du substitut osseux, c’est-à-dire, avec un matériau synthétique se présentant sous forme de micro granules poreuses qui favoriseront la régénération de l’os manquant.

Cette intervention se fait soit le jour de la pose de l’implant, soit avant la pose et nécessite également la pose d’une membrane de collagène qui protègera les granules.

Le temps de cicatrisation sera fortement allongé. En effet, l’os aura besoin dans ce cas  de 8 mois pour se reconstruire complètement.

Lorsque les pertes osseuses sont vraiment très importantes, le comblement tel que nous venons de le décrire est insuffisant, il faut alors envisager, et ce pour les plus motivés, différentes techniques de reconstruction osseuse maxillaire permettant de les implanter dans des conditions satisfaisantes.

Le prélèvement osseux

Il se fait au niveau du crâne, du menton, du ramus ou de la hanche.
Dans certains cas, quand il n’y a pas une grosse perte de substance, on évite le prélèvement en utilisant des matériaux synthétiques ou d’origine bovine ou humaine.

Les comblements sous-sinusiens

Ils sont indiqués dans les insuffisances osseuses en hauteur des secteurs postérieurs au maxillaire supérieur.

Le sinus est une cavité qui après la perte des dents prend une place importante dans le maxillaire supérieur (un peu comme un trou dans un morceau de gruyère). Pour placer l’implant (vis en titane) on comble partiellement cette cavité. Actuellement, on utilise de plus en plus des matériaux synthétiques pour les comblements sinusiens.

 

Reconstruction osseuse pré-implantaire

Avant

Reconstruction osseuse pré-implantaire

Après

Le substitut osseux est ce qui se pratique le plus couramment pour les petites ou moyennes pertes osseuses

Le prélèvement osseux ne constitue pas un acte chirurgical majeur. Sa durée de réalisation est de 40 minutes en moyenne et il nécessite une hospitalisation variant de 24 à 48 heures.

Les techniques de greffes osseuses maxillaires en chirurgie pré-implantaire permettent d’accroître les indications d’implantation chez les patients motivés qui présentent un déficit osseux maxillaire. Le matériau de référence reste l’os autogène, essentiellement crânien et mentonnier.

Ces techniques doivent être maniées avec prudence, dans un bloc opératoire, par un chirurgien rompu aux techniques de prélèvement et de greffe osseuse et susceptible d’assumer les éventuelles complications infectieuses qu’elles peuvent entraîner.

 

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